La rentabilité, c’est redevenu sexy 👀
Pendant des années, la French Tech a vécu un rêve éveillé : croissance éclair, levées de fonds records, valorisations stratosphériques. L’économie numérique paraissait invincible. Et pourtant, malgré des projets souvent pertinents, de nombreuses startups se sont réveillées brutalement. La rentabilité, elle, n’a jamais disparu. Elle est juste restée discrète.
Aujourd’hui, c’est bien ce mot — rentabilité — qui est redevenu central, y compris pour les TPE. C’est ce que j’observe sur le terrain, dans les entreprises artisanales ou les structures de moins de 20 salariés que j’accompagne en Gironde avec DG Conseil 33.
Un changement brutal, mais prévisible
Depuis deux ans, tout s’est durci : financement plus rare, investisseurs plus prudents, et modèles uniquement basés sur la croissance remis en cause. Dans ce contexte plus contraint, la rentabilité est redevenue une boussole. Elle n’a pas refait surface : elle a juste repris la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
Les dirigeants qui avancent aujourd’hui sont ceux qui ont gardé une discipline budgétaire, des tableaux de bord clairs, une maîtrise de leur taux de marge et un suivi régulier de leur rentabilité. C’est exactement ce qu’on met en place avec nos clients chez DG Conseil 33, avec la méthode Rivalis.
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La fin de l’illusion : levée ≠ sécurité
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ynsect, après 550 millions d’euros levés, a été placée en sauvegarde en 2024. En 2022, elle affichait 568 000 euros de chiffre d’affaires pour… 90 millions de pertes. Ce n’est pas un cas isolé : Cityscoot, Nao Robotics, Plato, Bioserenity… autant de promesses déçues faute de modèle rentable.
La Banque de France recense 129 startups matures en cessation entre janvier 2023 et juin 2024. Et selon Scale X Invest, 70 % d’entre elles avaient levé récemment. Ce n’est donc pas un problème de cash, mais un problème de structure. Et pour un investisseur ou un banquier, cette réalité est devenue une alerte sérieuse.
Réalité terrain : réussir sans brûler du cash
Chez Click & Boat, le pari a été l’opposé. Pas de course à la valorisation, pas de dépendance à la levée. Leur croissance, depuis 2014, a été construite sur la rentabilité. Résultat : quatre rachats entre 2016 et 2020, un leadership européen, et un modèle durable.
Ce modèle, on peut le transposer aux entreprises locales. Le secret ? Un pilotage solide : marges maîtrisées, taux horaire défini, devis rentables, suivi de trésorerie, décisions sur indicateurs réels. C’est notre quotidien avec Henrri et la méthode Rivalis chez DG Conseil 33.
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Lever des fonds, pourquoi pas ? Mais pas pour fuir la réalité
Lever des fonds n’est pas une erreur. Mais ça devient un piège si on perd le lien avec les clients, les coûts réels, et la rentabilité. En 2023, 60 % des startups françaises n’ont pas réussi leur prochaine levée (source : EY). L’argent facile, c’est fini. Les investisseurs veulent des preuves, pas des promesses.
Un business plan qui tient la route aujourd’hui, c’est un plan piloté. Hypothèses prudentes, seuil de rentabilité mesuré, trésorerie anticipée. Ce n’est pas du rêve, c’est du pilotage.
Et si on revenait aux fondamentaux ?
Ce changement de paradigme, c’est une vraie opportunité. Il remet à l’honneur ce que beaucoup de dirigeants de TPE savent déjà : pas de croissance durable sans rentabilité immédiate. Pas de liberté sans solidité.
Le modèle rentable est exigeant. Il oblige à se poser les bonnes questions : Est-ce que je gagne de l’argent ? Est-ce que je me paie ? Est-ce que mon entreprise tiendra dans 6 mois ?
Chez DG Conseil 33, c’est exactement ce qu’on travaille au quotidien : du concret, de la méthode, et un pilotage d’entreprise qui tient sur la durée.
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Source : Tribune originale de Jérémy Bismuth – Click & Boat
Mention de Damien Granger – DG Conseil 33
Profil LinkedIn : Damien Granger
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