La restauration bordelaise face à des défis sans précédent 🚨
Les restaurateurs bordelais en grande difficulté
À Bordeaux, les rues témoignent d’une dure réalité économique : rideaux tirés, panneaux « à vendre » sur les vitrines… Le secteur de la restauration traverse une tempête sans précédent. Les procédures judiciaires explosent, poussant de nombreux entrepreneurs à mettre la clé sous la porte.
Benjamin*, propriétaire de dix établissements en Gironde, partage son témoignage poignant :
« Aujourd’hui, être restaurateur, c’est vivre avec la corde au cou. Certains ne se versent qu’un SMIC et survivent tant bien que mal. Heureusement qu’on mange au travail… »
Des chiffres alarmants pour le secteur
Selon la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Bordeaux Gironde, les procédures judiciaires ont bondi de 32 % au troisième trimestre 2024 par rapport à 2023, atteignant 461 cas. Un triste record, signe d’une situation financière critique pour les cafés, hôtels et restaurants (CHR) de la région.
Avec un chiffre d’affaires moyen en chute libre (-32 % contre -18 % en moyenne pour d’autres secteurs), les marges fondent. Benjamin confie que, parmi ses dix établissements, un seul dégage encore des bénéfices.
Les origines de la crise
La descente aux enfers commence dès la crise du Covid-19. Les Prêts Garantis par l’État (PGE), initialement conçus comme bouée de sauvetage, se sont transformés en boulets.
Après un différé de remboursement de deux ans, la réalité rattrape les restaurateurs :
« On se retrouve à devoir rembourser des mensualités doublées, jusqu’à 4 000 euros par mois. C’est ingérable. La rigidité de l’État est fatale pour beaucoup. »
À cela s’ajoutent des charges sociales gelées pendant la pandémie, mais exigées aujourd’hui en remboursement. Beaucoup d’entrepreneurs mal informés ont mal interprété les dispositifs, aggravant leurs difficultés financières.
Une pénurie de main-d’œuvre qualifiée
Au-delà des finances, la gestion des équipes devient un casse-tête. Le Covid a changé les mentalités :
- Les horaires à rallonge et les week-ends travaillés ne séduisent plus.
- Même avec un SMIC revalorisé à 1 800 €, le métier n’attire pas.
Benjamin souligne que le turnover dans ses établissements a triplé, passant de 20 % à 60 %. Faute de main-d’œuvre qualifiée, il recrute des employés inexpérimentés, ce qui impacte la productivité et la qualité.
L’inflation et les marges en souffrance
Comme tous les Français, les restaurateurs subissent l’inflation. Les matières premières coûtent cher, et même en augmentant leurs prix de 10 %, ils ne couvrent pas les marges d’avant. Benjamin souligne :
« Il faudrait une hausse de 20 %, mais nos clients ne peuvent pas suivre. »
L’accès aux produits locaux, autrefois une fierté, est devenu hors de portée. La majorité se tourne vers des fournisseurs espagnols pour réduire les coûts, au détriment de la qualité.
Le marché des fonds de commerce en chute libre
Sur des plateformes comme Leboncoin, les annonces de restaurants à vendre se multiplient. Benjamin illustre cette situation par un exemple frappant :
« J’ai vendu un restaurant à 45 000 €, alors qu’il générait 350 000 € de chiffre d’affaires. »
Dans ces conditions, les restaurateurs tentent de limiter la casse en vendant au plus vite pour éviter une liquidation totale.
Des solutions pour surmonter la crise
Pourtant, tout n’est pas perdu. Chez DG Conseil 33, nous constatons qu’un accompagnement stratégique peut faire la différence. Les restaurateurs peuvent redresser la barre en prenant les bonnes décisions :
- Diagnostic personnalisé : identifier les points faibles et les axes d’amélioration.
- Définition des marges : revoir les prix et optimiser les coûts.
- Accompagnement mensuel : ajuster en continu grâce à des outils comme Henrri et la méthode Rivalis.
À Bordeaux comme ailleurs, le secteur de la restauration a besoin d’un copilote pour naviguer à travers cette tempête. En travaillant main dans la main avec des conseillers spécialisés, les entrepreneurs peuvent espérer retrouver rentabilité et sérénité.
Conclusion : leçons et perspectives
Benjamin, malgré tout, ne regrette pas son parcours :
« Ce métier m’a appris beaucoup, mais il est violent. Si je pouvais revenir en arrière, j’aurais vendu à la sortie du Covid. »
Pour les restaurateurs qui souhaitent éviter ce scénario, il est crucial d’agir maintenant. Ajustez vos marges, repensez votre modèle et demandez conseil. Chez DG Conseil 33, nous comprenons vos défis et vous aidons à trouver des solutions adaptées.
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