Deux entrepreneurs travaillant face à leurs ordinateurs, illustrant le pilotage d’entreprise, le conseil en gestion et l’accompagnement personnalisé avec la méthode Rivalis pour la rentabilité, DG Conseil 33, Bordeaux et Gironde.

Semaine de quatre jours ?

Semaine de quatre jours : Productivité ou bien-être ?

La semaine de quatre jours est souvent perçue comme une avancée en matière de bien-être au travail. Pourtant, une étude récente menée par la sociologue Pauline Grimaud, du Centre d’études, de l’emploi et du travail (CEET), révèle que cette organisation du temps de travail répond davantage à des objectifs de productivité.

Un modèle compressé, sans réduction du temps de travail

D’après l’analyse de 150 accords d’entreprise, 89 % de ces textes ont abouti à une semaine de travail compressée, sans diminution des heures travaillées. Autrement dit, la durée hebdomadaire de travail reste inchangée, tandis que le temps de travail quotidien s’allonge. Cela se traduit par une amplitude journalière atteignant parfois 10 heures, en particulier pour les salariés soumis à des contrats de 35 ou 39 heures hebdomadaires. Ce constat est sans surprise pour ceux qui, comme moi, accompagnent les entreprises dans leur gestion du temps et de la rentabilité. Chez DG Conseil 33, nous observons souvent cette quête de productivité chez les dirigeants de TPE et PME, notamment lorsqu’il s’agit d’optimiser la performance sans alourdir la charge salariale.

Productivité d’abord, bien-être ensuite ?

Bien que près de 50 % des accords mentionnent le bien-être des salariés, la majorité d’entre eux vise avant tout une meilleure mobilisation des employés pour accroître la productivité. L’intensification du travail, avec des journées plus longues, mais concentrées, semble donc être la norme. Cette logique rappelle celle des 35 heures, où l’objectif affiché était de réduire la durée de travail tout en intensifiant la productivité.

Trois approches différentes de la semaine de quatre jours

L’étude identifie trois grandes façons d’organiser la semaine de quatre jours :

  • La semaine sur cinq jours compressés : Majoritairement choisie par 63 % des accords, cette organisation neutralise un jour dans la semaine, souvent un lundi, mercredi ou vendredi. On note également une baisse du nombre de jours de télétravail, la semaine de quatre jours s’avérant une alternative pratique pour les entreprises dans un contexte post-pandémique.
  • La semaine modulée : Ce modèle, adopté par 20 % des entreprises, permet une flexibilité en fonction de l’activité. Les semaines de basse activité se limitent à quatre jours de travail, tandis que les périodes de forte demande s’étendent sur cinq voire six jours.
  • La semaine sur sept jours : Utilisé dans 16 % des accords, ce modèle repose sur un roulement avec des journées étalées sur le week-end. Cela permet une grande flexibilité, mais au détriment du temps personnel des salariés.

Quel impact pour les salariés ?

Bien que cette organisation permette aux salariés de « mettre à distance » le travail un jour par semaine, elle implique souvent une intensification du travail. Résultat : les employés pourraient se retrouver face à une dégradation de la qualité du travail et une baisse de la soutenabilité à long terme.

Dans ce contexte, il est essentiel que les dirigeants comprennent les impacts réels de ce type d’organisation. Chez DG Conseil 33, nous aidons les entrepreneurs à évaluer l’impact de telles décisions sur leur trésorerie et leur rentabilité, tout en veillant à ce que la performance ne se fasse pas au détriment du bien-être des employés. Vous pouvez en apprendre davantage sur notre approche en visitant notre site www.dgconseil33.fr.


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