Les entreprises moyennes françaises traversent une période difficile. Un baromètre récent du Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) révèle un ralentissement marqué de leur activité au premier semestre 2025. Pour un conseil entreprise Bordeaux comme DG Conseil 33, ces signaux d’alerte résonnent aussi chez les TPE de la région. Les entreprises de taille intermédiaire, ces structures souvent familiales qui comptent entre 250 et 5 000 salariés, subissent de plein fouet la conjoncture actuelle. Vous connaissez peut-être Thuasne (matériel médical), Haulotte (nacelles) ou Redex (machines-outils) ? Ces noms moins médiatisés que les grands groupes font pourtant vivre nos territoires et représentent un quart de l’emploi en France. Les chiffres du premier semestre 2025 donnent le tournis. Près de 4 ETI sur 10 enregistrent une baisse de leurs ventes par rapport à l’année précédente. Pire encore, 57% d’entre elles accusent une perte de rentabilité. Résultat : fragilité financière, problèmes de trésorerie et endettement s’accumulent. Plusieurs facteurs expliquent cette dégringolade. D’abord, la croissance internationale reste molle. Les droits de douane américains pèsent lourd sur les exportations – 6 ETI françaises sur 10 vendent outre-Atlantique. Ensuite, l’instabilité politique hexagonale paralyse les décisions. Pour un tiers de ces entreprises, l’absence de gouvernement stable et de visibilité budgétaire freine les investissements et handicape les projets. Cette situation vous rappelle quelque chose ? Les TPE de Bordeaux et de Gironde connaissent des difficultés similaires, parfois même amplifiées. Un artisan plombier, un restaurateur ou un menuisier fait face aux mêmes questions angoissantes : comment maintenir ma rentabilité ? Puis-je encore investir ? Ma trésorerie tiendra-t-elle le coup ? Si les ETI souffrent, imaginez la situation des petites structures. Avec moins de ressources, moins de marge de manœuvre financière et souvent une visibilité limitée sur leurs indicateurs de gestion, les TPE encaissent durement les chocs économiques. Les défis s’empilent pour ces dirigeants : Beaucoup de chefs d’entreprise se posent les mêmes questions que les dirigeants d’ETI, mais sans avoir l’équipe de direction pour y répondre. Suis-je rentable ? Puis-je embaucher ? Mes clients me paient-ils à temps ? Quelle projection de résultat puis-je espérer ? Face à ces turbulences, le pilotage rigoureux devient indispensable. Pas question de naviguer à vue quand la mer est agitée. Les entreprises qui s’en sortent le mieux sont celles qui ont mis en place un suivi précis de leurs indicateurs et qui adaptent leur stratégie en temps réel. La méthode Rivalis, déployée par des conseillers en gestion comme Damien Granger chez DG Conseil 33, répond exactement à ce besoin. L’approche combine diagnostic complet, définition de la marge et du taux horaire, puis accompagnement mensuel personnalisé. Avec l’outil Henrri pour le suivi prévisionnel et la facturation, les dirigeants retrouvent une visibilité claire sur leur activité. Cette solution s’adresse particulièrement aux TPE du BTP (plomberie, électricité, maçonnerie), aux commerces et aux entreprises de services de la métropole bordelaise et de la Gironde. Un conseiller qui se déplace une fois par mois, qu’on peut appeler sans facturation supplémentaire, et qui apporte des réponses concrètes en temps réel. Les dirigeants d’ETI tentent de maintenir le cap malgré tout. Mais leur prudence confine au pessimisme. Mouvements sociaux, instabilité politique, conjoncture morose… Difficile de parier sur un horizon qui s’éclaircit. Seulement 12% se disent sûrs de pouvoir maintenir leurs projets d’investissement et de recrutement prévus en début 2025. Cette frilosité se comprend. Quand on ne sait pas de quoi demain sera fait, on préfère garder ses liquidités plutôt que de prendre des risques. Mais cette attitude, si elle protège à court terme, peut aussi freiner la croissance et la compétitivité sur le long terme. Pour les TPE, le dilemme est identique mais amplifié. Renoncer à un investissement ou à une embauche peut signifier rater une opportunité de développement. Mais se tromper dans le timing peut mettre en péril la survie même de l’entreprise. Heureusement, des leviers d’action existent pour sortir de cette spirale. Améliorer ses coûts, définir des taux de marge et horaires adaptés, ajuster sa stratégie à la conjoncture… Ces actions demandent un diagnostic précis et un accompagnement régulier. Un conseiller en pilotage d’entreprise apporte justement cette expertise. Il aide à identifier les axes d’amélioration, met en œuvre les changements nécessaires et suit les résultats mois après mois. L’objectif ? Augmenter la trésorerie, améliorer la rémunération du dirigeant et optimiser son temps. Que vous dirigiez une ETI ou une TPE, les défis actuels sont considérables. L’instabilité économique et politique ne facilite rien. Mais baisser les bras n’est pas une option. Les entreprises qui traverseront cette période seront celles qui auront su piloter avec rigueur et s’adapter rapidement. Si vous êtes dirigeant d’une petite entreprise à Bordeaux ou en Gironde et que vous vous reconnaissez dans ces problématiques, n’hésitez pas à demander de l’aide. Un regard extérieur et une méthode éprouvée peuvent faire toute la différence entre subir la conjoncture et la surmonter.Baisses des ventes, perte de rentabilité… Quand les entreprises de taille intermédiaire tirent la sonnette d’alarme
Les ETI françaises face à la tempête économique
Des causes multiples et entremêlées
Les TPE : des vulnérabilités encore plus grandes
Le pilotage d’entreprise comme bouée de sauvetage
Résilience ou pessimisme ?
Des solutions concrètes existent
Garder le cap malgré la tempête
À propos de l’auteur : Damien Granger est conseiller Rivalis en gestion et pilotage d’entreprise chez DG Conseil 33, spécialisé dans l’accompagnement des TPE de Bordeaux Métropole et de la Gironde. Plus d’informations sur www.dgconseil33.fr.
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