PLFSS 2025 : Quelles nouvelles pour les cotisations sociales patronales ?
Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2025, en cours de révision à l’Assemblée nationale, apporte plusieurs changements majeurs sur les cotisations sociales. Ces mesures, applicables dès le 1er janvier 2025, visent à adapter le cadre social aux réalités économiques, en s’intéressant particulièrement aux entreprises de petite taille (1 à 20 salariés), confrontées aux défis de la gestion de trésorerie et de rentabilité.
Nouveautés : les cotisations pour les apprentis
Dès 2025, les rémunérations des apprentis au-delà de 50 % du Smic seront soumises à la CSG et à la CRDS. Les employeurs devront donc revoir leurs prévisions budgétaires, car cette nouvelle mesure pourrait peser davantage sur leur trésorerie.
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Réduction des cotisations patronales : Un cadre évolutif
Le projet vise également à fusionner plusieurs dispositifs de réduction de cotisations, pour les rendre plus simples et dégressifs. Deux étapes sont prévues :
- Première phase en 2025 : Pour les salariés touchant jusqu’à 2,2 Smic, les entreprises bénéficieront d’une réduction partielle des cotisations d’assurance maladie et d’allocations familiales.
- Seconde phase en 2026 : Fusion des dispositifs actuels pour instaurer une réduction unique qui inclut la cotisation d’assurance maladie et d’allocations familiales, visant une rémunération plafonnée à 3 Smic.
Pour les TPE, ces changements sont une double opportunité : alléger les charges sociales et encourager la progression salariale. Cela devrait donner un peu de marge de manœuvre aux employeurs pour gérer plus finement leur trésorerie et optimiser leur rentabilité.
Réduction de cotisations sur les bas salaires : un levier pour les petites entreprises
Depuis le 1er janvier 2024, les entreprises ayant des salariés au Smic ou légèrement au-dessus peuvent bénéficier d’une réduction dégressive des cotisations patronales sur les bas salaires. Cela s’applique également pour les primes et heures supplémentaires. Ce type de réduction est un véritable bol d’air pour les TPE dans des secteurs comme le BTP ou la restauration, où le niveau des salaires de base est souvent proche du Smic.
Chez DG Conseil 33, nous conseillons les dirigeants sur ces dispositifs pour optimiser chaque euro consacré aux ressources humaines et dégager de la rentabilité sur le long terme.
Cumul des réductions pour les heures supplémentaires : plus de flexibilité
Les réductions de cotisations sociales s’appliqueront aussi pour les heures supplémentaires, une décision très attendue par les TPE. Concrètement, les entreprises de moins de 20 salariés pourront cumuler la réduction générale dégressive avec une déduction forfaitaire pour heures supplémentaires. Pour les structures de 20 à 250 salariés, la même possibilité est offerte.
Avec ces ajustements, le gouvernement souhaite redonner de la souplesse aux petites entreprises, pour qu’elles puissent mieux gérer les périodes de hausse d’activité sans alourdir leurs coûts de personnel.
Ce qu’il faut retenir pour 2025 et 2026
Avec cette réforme, le PLFSS 2025 amorce un changement progressif vers un système de réduction unique des cotisations patronales. Cette stratégie encourage une certaine stabilité pour les petites entreprises, en simplifiant les charges sociales et en permettant des marges d’adaptation. Cependant, la gestion efficace de la trésorerie reste essentielle pour optimiser ces nouvelles mesures.
Pour les TPE du secteur BTP, commerce, restauration et services, l’accompagnement d’un conseiller spécialisé peut faire toute la différence dans l’ajustement de leurs stratégies. DG Conseil 33, expert en pilotage d’entreprise, aide les dirigeants à naviguer au milieu de ces évolutions pour maximiser leur rentabilité. Besoin de conseils personnalisés ? Découvrez nos services.
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