Les jeunes et l’entreprise entretiennent une relation complexe, marquée par des attentes élevées et des désillusions profondes. Une étude récente menée par BVA Xsight pour la Fondation Jean Jaurès et la Macif révèle que si les jeunes restent attachés au travail, leur confiance envers les entreprises s’effrite. Pour les dirigeants, comprendre ces enjeux est essentiel pour attirer et fidéliser cette nouvelle génération.
Le travail : une valeur forte, mais une entreprise en crise de confiance
Contrairement aux idées reçues, les jeunes ne rejettent pas le travail. Pour 57 % d’entre eux, l’emploi est une source d’épanouissement personnel, et pour 65 %, il contribue à leur identité sociale. Cependant, l’entreprise en tant qu’institution suscite de la méfiance : 62 % des jeunes jugent le monde du travail trop rigide et peu adapté à leurs aspirations.
Plus inquiétant, seulement 37 % estiment que l’entreprise se soucie réellement de leur bien-être. Ce fossé entre discours et réalité doit interpeller les dirigeants.
Les attentes des jeunes : sens, flexibilité et reconnaissance
L’étude met en lumière trois attentes majeures des jeunes vis-à-vis de l’entreprise :
Un travail porteur de sens
Pour 76 % des jeunes, l’impact social et environnemental d’une entreprise est primordial. Ils préfèrent travailler dans une structure qui contribue positivement à la société, même si cela signifie un salaire moins élevé.Un équilibre vie pro/perso
Le modèle traditionnel du 9h-17h est dépassé. 68 % des jeunes réclament plus de flexibilité, que ce soit via le télétravail, des horaires aménagés ou de nouvelles formes de collaboration.Une reconnaissance rapide
Près de 70 % des jeunes estiment que leur salaire ne reflète pas leur engagement, et 58 % jugent les perspectives d’évolution trop limitées.
Les points de friction entre jeunes et entreprises
Les jeunes ne se contentent pas de critiques : ils identifient des lacunes concrètes dans les pratiques des entreprises :
Un management inadapté : 54 % trouvent que leur manager n’est pas à l’écoute, et 48 % estiment que leurs suggestions ne sont pas prises en compte.
Un manque de transparence : Seulement 32 % jugent que leur entreprise communique clairement sur sa stratégie.
Un engagement sociétal insuffisant : Alors que les jeunes valorisent l’impact environnemental, seulement 28 % pensent que leur employeur est réellement engagé.
Comment répondre à ces attentes ?
Pour attirer et fidéliser les jeunes talents, les entreprises doivent revoir leur approche. Voici quelques pistes :
Aligner discours et actes
Les promesses creuses ne suffisent plus. Les entreprises doivent prouver leur engagement par des actions concrètes : transparence salariale, politique RSE ambitieuse, et dispositifs favorisant l’équilibre de vie.Favoriser un management participatif
Les jeunes veulent être écoutés et impliqués dans les décisions. Un leadership collaboratif renforce leur engagement.Rendre les parcours professionnels plus dynamiques
Offrir des perspectives d’évolution, repenser la mobilité interne et investir dans la formation continue sont des leviers clés pour retenir les talents.
Conclusion : un enjeu clé pour les dirigeants
Les résultats de cette étude doivent alerter les dirigeants. Le rapport des jeunes au travail évolue, et leur engagement ne peut plus être tenu pour acquis. En intégrant ces attentes, les entreprises ne se contenteront pas d’attirer des talents : elles se donneront les moyens d’innover et de rester compétitives.
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