Protection sociale des dirigeants de TPE : Une vulnérabilité alarmante
Dans l’univers entrepreneurial, la protection sociale des dirigeants de très petites entreprises (TPE) est souvent négligée. Pourtant, ces chefs d’entreprise, ainsi que les indépendants, se sentent particulièrement vulnérables face aux imprévus de la vie. Moins protégés que les salariés, ils expriment un fort sentiment d’insécurité quant à leur prise en charge. Une problématique qui nécessite une attention particulière, notamment pour améliorer leur couverture sociale.
Une majorité de dirigeants se sentent démunis
Les travailleurs non-salariés (TNS), comme les chefs d’entreprise, sont souvent confrontés à un déficit de protection sociale. Selon une récente étude menée par Lilycare et SwissLife, 84 % des dirigeants de TPE estiment être moins avantagés que les salariés en matière de couverture sociale. Ce sentiment de vulnérabilité s’intensifie particulièrement à l’approche de la retraite, où près de 80 % des dirigeants interrogés redoutent une baisse de revenus significative. Chez les moins de 40 ans, cette préoccupation est encore plus marquée : 93 % des jeunes dirigeants de TPE se sentent fragilisés par leur manque de protection sociale.
Pourtant, malgré cette inquiétude, peu d’entrepreneurs prennent des mesures préventives. Seulement 59 % des dirigeants ont souscrit un contrat de prévoyance, et ils sont encore moins nombreux à anticiper leur retraite. En effet, 33 % des indépendants et 49 % des dirigeants disposent d’un contrat de retraite supplémentaire. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui montre le besoin de sensibilisation sur ces sujets cruciaux.
Une prise en charge souvent complexe
La difficulté d’accéder à une couverture sociale adéquate est un autre facteur qui renforce ce sentiment de vulnérabilité. Parmi les dirigeants ayant déjà vécu un arrêt de travail, 60 % déclarent avoir rencontré des difficultés pour obtenir une prise en charge satisfaisante. Cette complexité administrative pousse même certains entrepreneurs à éviter les activités à risque, par crainte d’éventuels arrêts prolongés qui pourraient gravement affecter leur activité.
C’est le cas de 60 % des dirigeants de TPE et de 45 % des indépendants, qui admettent limiter certaines de leurs activités professionnelles. La crainte d’un arrêt de travail prolongé est encore plus marquée : 77 % des dirigeants et 74 % des indépendants redoutent de subir une telle situation.
Des protections insuffisantes
Les résultats de cette étude révèlent également une couverture largement jugée insuffisante. Près de 90 % des travailleurs non-salariés estiment que leur couverture actuelle ne les protège pas suffisamment contre des événements tels qu’un arrêt de travail prolongé (81 % des dirigeants), une situation d’invalidité (76 %) ou encore un décès (76 %). Ces chiffres montrent bien l’urgence de repenser la protection sociale des dirigeants de TPE, afin de leur offrir une sécurité à la hauteur de leurs responsabilités.
Un manque d’information
Le manque d’information aggrave encore cette situation. Seulement 48 % des dirigeants et 44 % des indépendants se sentent bien informés sur leurs droits en matière de protection sociale. Cette lacune informationnelle est un obstacle majeur à la mise en place de solutions efficaces pour ces entrepreneurs.
Pour les dirigeants de TPE, améliorer leur protection sociale est un enjeu essentiel pour pérenniser leur activité. À ce titre, un diagnostic personnalisé peut permettre d’identifier les meilleures solutions en fonction de chaque situation. Chez DG Conseil 33, nous accompagnons les entrepreneurs dans cette démarche, en leur offrant un soutien adapté à leurs besoins spécifiques en matière de protection sociale et de gestion d’entreprise.
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