Défaillances d’entreprises : vigilance stratégique en 2025

📉 Une accalmie fragile

Le premier trimestre 2025 enregistre 17 845 défaillances d’entreprises en France, soit une hausse modérée de 4,4 % par rapport à l’année précédente . Bien que ce chiffre reste élevé, il marque un ralentissement notable après les augmentations de 29 % en 2024 et 53 % en 2023. Depuis six mois, le volume des défaillances se stabilise autour de 68 000 sur 12 mois glissants, suggérant un possible « pic durable » .

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PME et microentreprises : des résistances contrastées

Les grandes PME et ETI de plus de 100 salariés sont particulièrement touchées, avec une augmentation de 28 % des défaillances, mettant en péril 71 000 emplois, un niveau inédit depuis 2009 . En revanche, les PME de 20 à 100 salariés affichent une baisse de 6 % des défaillances, tandis que les microentreprises, bien qu’elles concentrent 72 % des défauts, enregistrent une hausse contenue de 3,6 %. Cette résilience des plus petites structures s’explique par leur agilité opérationnelle.Acuité

Secteurs sous tension : B2B, restauration, agriculture

Certains secteurs demeurent fragiles :

• Services aux entreprises : hausse de 40 % dans la sécurité, 24 % dans les services informatiques, et dégradation notable dans le conseil et le nettoyage .Restauration : augmentation de 12 % des défauts pour la restauration à table et 19 % pour la restauration rapide.

• Agriculture : la viticulture enregistre une hausse de 75 % des défaillances, et l’élevage laitier 53 %.

Trésorerie et géopolitique : les défis de 2025

Les tensions internationales, notamment liées aux États-Unis, et les incertitudes économiques renforcent les risques pour les entreprises. Les retards de paiement, stabilisés autour de 14 jours, pourraient repartir à la hausse. La solidité des partenaires commerciaux et la diversification des débouchés deviennent cruciales pour sécuriser l’activité.

Recommandations pour les dirigeants de TPE

• Surveillez les secteurs sensibles : B2B, santé, transport, services aux entreprises.

• Maintenez agilité et vigilance : une bonne gestion de la trésorerie est essentielle.

• Anticipez les chocs exogènes : géopolitique, taux d’intérêt, échanges mondiaux.

• Choisissez des partenaires solides : la fiabilité des fournisseurs et clients est stratégique.

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Conclusion

Bien que les chiffres indiquent une stabilisation des défaillances, la vigilance reste de mise. En 2025, la gestion stratégique du risque et de la trésorerie est plus que jamais déterminante pour naviguer dans une conjoncture complexe.

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Source : Linda Labidi, « Défaillances d’entreprises : la tempête s’éloigne, mais les vents restent contraires », publié le 30 avril 2025, mis à jour à 14:01 .BeaBoss

Damien Granger – Conseiller Rivalis en gestion et pilotage d’entreprise chez DG Conseil 33.
Profil LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/damien-granger-706aa610b/

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