Améliorer la rentabilité dans le BTP : 6 leviers à activer
Dans un contexte tendu pour les entreprises du bâtiment, chaque chantier compte. Et chaque euro aussi. Alors… comment faire mieux avec ce qu’on a déjà ? 🤔
Voici les recommandations d’experts qui rejoignent ce que je constate sur le terrain, auprès des artisans et TPE que j’accompagne en pilotage d’entreprise.
→ Vous pouvez me contacter ici pour en discuter.
1. Distinguer clairement matériaux et main-d’œuvre
Pas de marge maîtrisée sans une lecture claire de votre chiffre d’affaires. La première étape : ventiler précisément le CA entre matériaux et main-d’œuvre.
- Les matériaux doivent être suivis poste par poste, par chantier, et liés aux devis.
- La main-d’œuvre doit faire l’objet d’un calcul de taux horaire de revient clair.
Sans cette distinction, pas de diagnostic fiable… et donc pas de décision pertinente.
2. Comprendre les évolutions de votre marge brute
La marge brute, c’est votre boussole. Elle se calcule simplement : CA global – sous-traitance – achats matériaux. C’est elle qui vous dit si votre activité est saine.
Vous avez acheté plus de matériel ce trimestre ? OK, mais l’avez-vous suffisamment refacturé ? Votre taux de marge baisse ? Est-ce à cause d’une erreur de chiffrage ou d’un chantier mal maîtrisé ?
Autant de questions à poser à vos tableaux de bord. Et si vous n’en avez pas… voici un outil gratuit pour en créer un rapidement.
3. Connaître (vraiment) son taux horaire
Je le dis souvent aux patrons du BTP : le taux horaire, c’est la base. Mais beaucoup l’estiment « au doigt mouillé », ou le reprennent d’un devis ancien.
Résultat : on facture parfois moins que ce que coûte réellement une heure de travail.
Le calcul ? Assez simple :
- Évaluez votre coût horaire réel (salaires + charges + frais fixes indirects).
- Divisez le CA main-d’œuvre par le nombre d’heures passées.
- Comparez le taux facturé avec le taux théorique : c’est souvent révélateur.
4. Fiabiliser vos devis (et vos chantiers)
Un devis rentable, c’est un chantier rentable à 80 %. Le reste, c’est le pilotage.
Les erreurs courantes ?
- Oublier du temps de préparation ou de nettoyage.
- Minimiser les aléas (déplacements, délais).
- Arrondir « à la louche » pour faire passer le prix.
Avec l’outil Henrri, je vous montre comment calculer un devis précis, marge incluse. Et comment le suivre en temps réel pendant le chantier.
5. Suivre les heures… sans y passer des heures
Le suivi d’activité, c’est le point noir de beaucoup de dirigeants. Pourtant, pas besoin d’un logiciel compliqué : un simple tableau Excel ou une appli mobile suffit.
L’important, c’est la régularité : notez les heures passées, par équipe, par tâche, par chantier.
Et faites un point chaque semaine. Une demi-heure suffit pour repérer les écarts, et ajuster avant qu’il ne soit trop tard.
6. Être accompagné pour garder le cap 🚀
Oui, vous pouvez tout faire vous-même. Mais quand on pilote seul, on va souvent… droit dans le mur (ou on l’évite au dernier moment).
Avec un co-pilote indépendant, vous gagnez du temps, de la clarté, et surtout de la rentabilité.
C’est ce que je propose avec la méthode Rivalis : un accompagnement régulier, technique et humain, basé sur un diagnostic d’entreprise, le calcul de vos marges, et un pilotage mensuel sur mesure.
→ Vous voulez en savoir plus sur mon accompagnement ? C’est par ici.
Pour aller plus loin
Par Damien Granger, conseiller Rivalis à Bordeaux (DG Conseil 33), spécialisé en pilotage d’entreprise pour les TPE du BTP, des services et de l’artisanat.
👉 Retrouvez toutes mes ressources sur : www.dgconseil33.fr
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