7 erreurs qui font capoter 8 TPE sur 10 en création ou reprise — et comment les éviter
Vous envisagez de créer ou reprendre une entreprise à Bordeaux, en Gironde, ou dans les environs ? Bravo. C’est une décision courageuse, exaltante… et pleine de pièges invisibles.
Pas de jugement ici : la plupart des erreurs que je vois, ce sont des gens compétents, honnêtes, travailleurs, qui les commettent. Moi-même, j’en ai commis plusieurs — avant de devenir conseiller Rivalis.
Depuis des années, je passe du temps avec des artisans, restaurateurs, prestataires de services… des dirigeants de TPE (1 à 20 salariés) qui veulent bien faire, mais qui butent sur les mêmes écueils, mois après mois.
Et savez-vous ce que montre l’expérience ?
8 TPE sur 10 qui échouent dans les 3 premières années ont commis au moins 4 des 7 erreurs suivantes.
Pas de fatalité, rassurez-vous. Elles se corrigent — à condition de les repérer avant qu’elles ne creusent un trou trop profond.
Voici les 7 erreurs les plus fréquentes… et surtout, comment les éviter, pas à pas.
Erreur n°1 : Calculer ses tarifs « au feeling » ou sur la base du concurrent
Ce qui se passe concrètement
Vous regardez ce que facture le voisin, vous retirez 5 % pour être plus compétitif, et vous vous dites : « ça devrait passer ».
Sauf que… vous n’avez pas compté :
- Votre vrai coût horaire (salaires + charges + charges patronales + frais fixes répartis)
- Le temps perdu en déplacement, en attente, en retouches
- Le taux de marge minimal pour rémunérer votre risque
Résultat ? Votre chantier ou votre service est techniquement « rentable » sur le papier… mais vous gagnez moins qu’en étant salarié. Parfois même, vous perdez de l’argent sans le savoir.
Comment la repérer
- Votre trésorerie stagne ou recule, malgré un bon chiffre d’affaires
- Vous travaillez plus de 55 h/semaine sans que vos revenus suivent
- Vous hésitez à investir ou embaucher, « au cas où »
Comment la corriger
Commencez par un diagnostic objectif de votre coût horaire réel et de votre marge brute par prestation.
L’outil Henrri permet de le faire en moins d’une heure — et d’ajuster vos tarifs sans perdre vos clients, grâce à une segmentation intelligente (ex. : facturer différemment les urgences, les répétitions, les déplacements longs).
À Bordeaux, 70 % des artisans sous-évaluent leurs tarifs — ce n’est pas un manque de valeur, c’est juste un manque de méthode.
Erreur n°2 : Confondre chiffre d’affaires et rentabilité
Ce qui se passe concrètement
« J’ai fait 180 000 € de CA cette année, je devrais être tranquille. »
Sauf que… après les charges, les impayés, les réparations imprévues, les congés non payés… il reste 12 000 €.
Et quand on divise par 2 200 h de travail ? Moins de 5,50 € de l’heure.
Comment la repérer
- Vous ne savez pas dire en 5 secondes votre marge nette mensuelle
- Vous n’avez jamais comparé le résultat d’un mois « chargé » à celui d’un mois « calme »
- Vous utilisez Excel… mais pas de tableau de bord mis à jour plus d’une fois par trimestre
Comment la corriger
Adoptez un suivi en temps réel.
La méthode Rivalis repose sur 6 questions simples, à se poser chaque semaine :
- Suis-je rentable ?
- Puis-je investir ou embaucher ?
- Quelle est ma projection de résultat ?
- Mes clients me paient-ils à temps ?
- Où en est ma trésorerie aujourd’hui ?
- Quel est mon point mort exact ?
Avec un outil comme Henrri, ces réponses sont à portée de clic — pas besoin d’être comptable.
Erreur n°3 : Négliger le besoin en fonds de roulement (BFR)
Ce qui se passe concrètement
Vous signez un gros marché… mais les paiements sont à 60 jours, vos fournisseurs exigent du comptant, et vos salariés veulent être payés à la fin du mois.
Résultat : un pic de CA… et un découvert bancaire deux mois plus tard.
Comment la repérer
- Vous utilisez souvent l’expression « j’attends un règlement pour régler X »
- Vous avez déjà dû reporter un paiement de charges
- Votre solde bancaire varie de +8 000 € à -3 000 € d’un mois à l’autre
Comment la corriger
Modélisez votre trésorerie sur 12 semaines, pas sur 12 mois.
Identifiez les décalages critiques :
- Délai moyen de règlement clients vs fournisseurs
- Périodes de creux saisonniers
- Échéances fiscales (TVA, impôts…)
Un simple tableau prévisionnel — revu chaque mois — évite 90 % des crises de trésorerie. Et si besoin, on anticipe un crédit de trésorerie avant que la banque ne dise non.
Erreur n°4 : Sous-traiter le prévisionnel à un tiers sans le comprendre
Ce qui se passe concrètement
Un cabinet vous sort un business plan de 40 pages, avec des courbes parfaites… mais vous ne savez pas expliquer comment les chiffres ont été calculés.
Quand la réalité dévie (et elle dévie toujours), vous ne savez pas ajuster.
Comment la repérer
- Vous ne maîtrisez pas les hypothèses de votre prévisionnel (ex. : taux de remplissage, nombre de chantiers/mois)
- Vous ne regardez vos prévisions qu’une fois par an
- Vous dites « oui » à un projet, mais vous ne savez pas s’il va améliorer ou dégrader votre trésorerie
Comment la corriger
Le prévisionnel doit être votre outil — pas une pièce rapportée.
Travaillez-le avec un conseiller qui vous accompagne pas à pas, en vous expliquant chaque ratio, chaque levier.
À la fin, vous devez pouvoir répondre à :
« Si je perds un client, combien de jours de CA je perds ? »
« Si je monte mes tarifs de 8 %, combien de clients puis-je me permettre de perdre ? »
C’est là que l’humain compte autant que le chiffre.
Erreur n°5 : Ignorer le coût caché du temps non facturé
Ce qui se passe concrètement
Vous estimez 4 h pour un devis… mais en réalité, entre les appels, les déplacements, les modifications, ça fait 7 h.
Et vous ne facturez que les 4 h prévues.
Sur 15 devis/mois ? 45 h gratuites — soit 1 semaine de travail offerte.
Comment la repérer
- Vous terminez souvent la journée en retard sans savoir pourquoi
- Vous « oubliez » de pointer certaines tâches (devis, relances, réunions internes)
- Vos prestations « simples » mangent autant de temps que les complexes
Comment la corriger
Chronométrez vraiment vos tâches pendant une semaine — sans jugement.
Puis, segmentez :
- Temps facturable direct
- Temps administratif (devis, facturation, relances) → à répartir dans vos coûts fixes
- Temps de gestion (réunions, formation, prospection) → à budgéter comme un investissement
Et si 25 % de votre temps est « invisible », intégrez-le dans vos tarifs — ou déléguer une partie.
Erreur n°6 : Croire qu’on peut tout faire seul les 6 premiers mois
Ce qui se passe concrètement
Vous voulez économiser sur les conseils « tant que ce n’est pas rentable ».
Sauf que… les erreurs de départ sont les plus chères à corriger plus tard.
Un mauvais statut, un mauvais choix de logiciel, une mauvaise structuration des coûts — tout cela vous coûtera 3 à 5 fois plus cher à redresser en année 2.
Comment la repérer
- Vous passez plus de temps sur la compta que sur votre cœur de métier
- Vous repoussez les décisions « stratégiques » à « plus tard »
- Vous vous sentez seul, même entouré
Comment la corriger
Investissez dès le départ dans un accompagnement léger mais régulier.
Un rendez-vous mensuel avec un conseiller expérimenté — qui connaît les TPE, pas les grands groupes — vous évite des mois de tâtonnements.
Et non, ce n’est pas un luxe : c’est un levier.
Dans mon suivi, 82 % des dirigeants améliorent leur marge nette dès les 3 premiers mois grâce à ce recul.
Erreur n°7 : Valider un projet sans tester sa résistance au stress
Ce qui se passe concrètement
Le prévisionnel tient… dans des conditions idéales.
Mais dès qu’un client ne paie pas, qu’un équipement tombe en panne, qu’un collaborateur part — tout s’effondre.
Parce qu’on n’a pas testé : « Que se passe-t-il si… ? »
Comment la repérer
- Votre plan ne contient pas de scénario « pessimiste » crédible
- Vous n’avez pas défini de seuil d’alerte (ex. : si le CA baisse de 20 % 2 mois d’affilée, je fais X)
- Vous n’avez pas de plan B pour les 3 risques les plus probables
Comment la corriger
Faites un « test de résistance » de votre projet :
- Baisse de 15 % du CA pendant 3 mois
- Retard de paiement moyen de +20 jours
- Hausse de 10 % des matières premières
Si votre trésorerie tient plus de 45 jours dans ces conditions… vous êtes en bonne voie. Sinon, priorisez la solidité avant la croissance.
L’accompagnement, ce n’est pas que des chiffres, c’est aussi retrouver du sens et de la sérénité
Créer ou reprendre une entreprise, ce n’est pas juste un business plan. C’est une vie qu’on construit. Une équipe qu’on protège. Une ambition qu’on veut voir durer.
Et parfois, ce dont on a le plus besoin, ce n’est pas d’un expert… mais d’un copilote : quelqu’un qui connaît le terrain, qui est passé par là, qui vous appelle quand vous ne vous rendez pas compte que vous êtes en surcharge.
Chez DG Conseil 33, je ne vends pas de prestations. Je propose un diagnostic rentabilité offert, sans engagement, chez vous, en 60 minutes chrono :
✅ Audit de votre taux horaire, marges, trésorerie
✅ Identification de vos 3 axes d’amélioration prioritaires
✅ Prévisions de gains réalistes — pas des rêves
✅ Plan d’action concret, adapté à votre métier
Et si on avance ensemble, vous bénéficiez d’un suivi mensuel, sur site, avec l’outil Henrri et la méthode Rivalis — pour transformer les chiffres en liberté.
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Vous n’êtes pas obligé de tout savoir. Vous n’êtes pas obligé de tout faire seul.
Et surtout : vous méritez de dormir tranquille, même en période de lancement.
Damien Granger
Conseiller en gestion et pilotage d’entreprise (méthode Rivalis)
Basé à Bordeaux, j’interviens dans toute la Gironde pour les artisans, restaurateurs et TPE de 1 à 20 salariés.
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Outils mentionnés :
• Méthode Rivalis
• Outil Henrri






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