Bienveillance et performance : duo gagnant 💼
Contactez DG Conseil 33 dès maintenant.
La gestion par la crainte, fléau des entreprises modernes
Malgré sa prévalence, la peur reste souvent un sujet tabou au sein des entreprises. Comme le souligne Ibrahima Fall, président-fondateur du cabinet d’études Hommes & Décisions :
Les entreprises ont pourtant cherché à développer leur culture d’entreprise. Ces louables intentions demeurent souvent lettre morte. Elles ne parviennent pas à donner aux collaborateurs l’assurance dont ils ont besoin. Le quotidien reste marqué par des cas de harcèlement, par ces fameux « bullshit jobs » sans valeur ajoutée, ainsi que par un management parfois toxique.
En accompagnement des dirigeants, j’observe régulièrement cette problématique. Les entrepreneurs de TPE me confient leurs difficultés à créer un climat de confiance. C’est là qu’intervient le pilotage d’entreprise : identifier ces dysfonctionnements avant qu’ils n’impactent la rentabilité.
Quand l’injustice s’installe durablement
Lorsque survient une injustice en milieu professionnel, les mécanismes de recours efficaces font défaut. Les pratiques de dénonciation des abus ou les processus de réconciliation s’avèrent inopérants. Ces dispositifs sont détournés de leur objectif premier : garantir le bien-être des collaborateurs.
La gouvernance d’entreprise repose souvent sur un ressort émotionnel néfaste : la peur. Les valeurs affichées ne constituent pas des garde-fous suffisants. Les abus peuvent demeurer impunis, comme l’a tristement illustré le cas de France Télécom avec son management par les « 5M » : stress, mobilité forcée, mouvement perpétuel, mise au placard et retraite forcée.
Cette culture de la peur coûte cher : désengagement, manque de motivation, perturbation des processus décisionnels. En diagnostic d’entreprise, ces symptômes apparaissent clairement dans les indicateurs de performance.
Découvrez l’accompagnement personnalisé de Damien Granger
Le management par la peur, un poison tenace
Pour comprendre cette persistance, reconnaissons que le management par la peur est alimenté par l’ego démesuré de certains dirigeants. Leurs décisions sont dictées par le regard d’autrui plutôt que par des considérations objectives. Pour contrer cette peur et réduire son impact négatif, une voie de sortie existe : la gentillesse.
La gentillesse, arme secrète des dirigeants performants
Au cours d’échanges avec des dirigeants d’entreprise de diverses tailles, un élément a émergé de manière frappante : la gentillesse. Les recherches récentes l’identifient comme facteur clé de succès.
Celle-ci ne se résume pas à quelques actes de courtoisie. Elle représente une véritable culture organisationnelle qui valorise l’empathie et l’utilité. L’utilité donne à l’empathie une dimension opérationnelle, orientée vers la création d’impact positif. Ainsi :
Dans ma pratique de conseiller d’entreprise, j’ai constaté que les dirigeants qui appliquent cette équation obtiennent de meilleurs résultats. Leur taux de marge s’améliore naturellement grâce à des équipes plus impliquées.
Gentillesse vs bienveillance : quelle différence ?
La gentillesse est une qualité qui se traduit par des actions empreintes d’amabilité et d’attention. Une personne gentille s’efforce d’aider son prochain, convaincue que cette démarche améliore le système global. Elle se distingue par la profondeur de l’attention portée à autrui et crée une véritable cohésion humaine.
La bienveillance est plutôt une disposition d’esprit qui consiste à souhaiter le bien d’autrui. Elle vise principalement à préserver la stabilité du système de travail. Quand on fait preuve de bienveillance, on arrondit les angles. C’est plus général et extérieur que la gentillesse.
Les conditions d’efficacité de la gentillesse
Pour être efficace, la gentillesse doit répondre à un besoin spécifique. Elle s’inscrit dans l’écoute attentive des autres, de leurs besoins et vulnérabilités. La gentillesse favorise la « sécurité psychologique » et renforce l’innovation. Elle améliore la dynamique de travail et réduit la peur du changement.
Cette approche rejoint les méthodes que nous utilisons chez Rivalis : l’écoute du dirigeant, l’analyse de ses vraies préoccupations, puis l’accompagnement sur mesure. Pas de solutions toutes faites, mais un conseil adapté à chaque situation.
La gentillesse est liée à la notion de sens. Le sens définit la raison d’être de l’organisation. Si le sens représente le « pourquoi », la gentillesse incarne le « qui », le « quoi », le « où » et le « comment ».
Comment développer la gentillesse sans tomber dans le « bisounours » ?
Voici les pistes concrètes proposées par Andrew Swinand, CEO de Publicis Groupe Creative :
Prendre soin de soi d’abord
Il est difficile de se rappeler que la gentillesse envers les autres passe par la gentillesse envers soi-même. Veillez à votre bien-être physique, émotionnel et mental. La gestion de votre charge de travail est essentielle. Prenez le temps de cultiver votre capacité à être gentil.
Se connecter proactivement aux autres
Avec l’essor du télétravail, les liens se distendent. Maintenez la connexion avec vos collègues : organisez des rencontres en présentiel ou virtuelles. Intéressez-vous sincèrement à la personne, au-delà de ses tâches. L’écoute attentive montre que vous vous souciez réellement de l’autre.
Reconnaître les contributions individuelles
N’hésitez pas à adresser des éloges authentiques, en soulignant la qualité du travail et des relations. Cette reconnaissance non financière n’est pas ancrée dans la tradition française : nous exprimons rarement « Tu as fait du bon travail ».
Offrir des retours constructifs et réalistes
Ne confondez pas gentillesse et amabilité. L’amabilité frôle parfois la complaisance. La gentillesse reste honnête tout en étant attentive au vécu d’autrui. Fournissez des feedbacks réalistes qui permettent aux autres de s’améliorer.
Dans l’accompagnement des dirigeants que je pratique, ces quatre piliers se retrouvent naturellement. Le suivi personnalisé que nous proposons chez DG Conseil 33 intègre cette dimension humaine. Car au-delà du taux horaire et des devis rentables, c’est bien l’humain qui fait la différence.
Gentillesse et performance : le duo gagnant
La gentillesse renforce la cohésion des équipes et favorise l’engagement. Elle crée un climat de confiance propice à l’épanouissement. Les entreprises qui placent la gentillesse au cœur de leurs pratiques démontrent qu’on peut concilier performance et bien-être.
En stratégie d’entreprise, cette approche donne des résultats concrets. Les indicateurs de croissance d’entreprise s’améliorent quand les relations humaines sont apaisées. C’est ce que nous constatons lors de nos visites régulières chez nos clients TPE.
Rendez-vous sur henrri.vip pour découvrir nos outils de pilotage.
Conclusion : vers une société plus humaine
Les entreprises qui cultivent la gentillesse deviennent des acteurs clés dans la promotion de cette valeur. En repensant nos modèles managériaux pour intégrer la gentillesse comme principe fondamental, nous pouvons façonner positivement la société.
Cette transformation commence par chaque dirigeant, chaque conseiller, chaque entrepreneur qui choisit l’humanité plutôt que la peur. C’est le pari que fait DG Conseil 33 : vous accompagner vers plus d’efficacité ET plus d’humanité. 🤝
0 commentaires