La démotivation silencieuse, ou « quiet quitting », s’installe insidieusement dans les entreprises, affectant la rentabilité et la cohésion des équipes. Ce phénomène, amplifié par le télétravail et les transformations organisationnelles, se manifeste par un retrait progressif des salariés sans signes évidents de désengagement. CCI – Chambre de commerce et d’industrie
En tant que conseiller Rivalis à Bordeaux, je vous propose d’explorer ce sujet crucial pour la performance de votre TPE.
Comprendre la démotivation silencieuse
Contrairement aux signes classiques de désengagement, la démotivation silencieuse se caractérise par :
Des délais allongés pour des tâches habituelles
Une participation réduite en réunion
Une baisse des initiatives spontanées
Ces comportements peuvent passer inaperçus pendant des mois, mais ils ont un impact significatif sur la productivité et l’ambiance de travail.
Les conséquences pour votre entreprise
Selon l’Indice de Bien-Être au Travail (IBET), chaque salarié désengagé coûte en moyenne 14 310 € par an à l’entreprise. Au niveau mondial, le quiet quitting représente une perte de 8,8 milliards de dollars, soit près de 9 % du PIB mondial. Voir : Place du Droit
Ces chiffres soulignent l’importance de détecter et de gérer ce phénomène pour préserver la rentabilité de votre entreprise.
Le rôle clé du management
Les managers sont en première ligne pour repérer les signes de démotivation silencieuse. Des formations en écoute active et en analyse de posture, comme celles mises en place à la SNCF, permettent de détecter les changements d’attitude et d’intervenir rapidement.
Cependant, ces formations doivent être accompagnées d’outils concrets pour agir efficacement.
Redonner du sens au travail
La perte de sens est un facteur clé de démotivation. Des initiatives comme le projet « Vis ma mission » chez Harmonie Mutuelle, qui permet aux salariés de découvrir d’autres services, favorisent l’empathie professionnelle et renforcent la motivation.
Chez DG Conseil 33, nous encourageons les TPE à impliquer leurs équipes dans l’évolution de l’entreprise pour maintenir l’engagement.
Adapter les outils de pilotage
Un écart entre les outils de pilotage et la réalité du terrain peut générer frustration et désengagement. Chez Orange, la co-construction d’indicateurs avec les équipes locales a permis de redonner du pouvoir d’action aux opérationnels, améliorant ainsi l’implication et la qualité du travail.
Nous recommandons aux TPE de Bordeaux et de la Gironde d’adapter leurs outils de gestion pour mieux refléter les réalités de leur entreprise.
Créer un cadre de confiance
Réagir à la démotivation silencieuse ne signifie pas instaurer un climat de surveillance, mais créer un cadre de confiance. Des dispositifs comme le « diagnostic participatif » chez Michelin permettent aux équipes de signaler anonymement des dysfonctionnements, favorisant une dynamique d’amélioration continue.
Chez DG Conseil 33, nous aidons les dirigeants à instaurer une culture d’écoute et de reconnaissance pour prévenir la démotivation.
Conclusion
La démotivation silencieuse est un phénomène insidieux mais gérable. En tant que conseiller Rivalis à Bordeaux, je vous accompagne dans la mise en place de stratégies concrètes pour détecter et prévenir ce risque, en adaptant vos outils de gestion et en renforçant l’engagement de vos équipes.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter via mon profil LinkedIn : Damien Granger.
Source originale : Dynamique Entrepreneuriale
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